L’hippo d’Amérique

traducteur
Hervé Juste

Il fut un temps où, appuyés par l’ancien président Roosevelt, deux ennemis rescapés de la seconde guerre des Boers rêvaient de faire de la viande d’hippopotame le met favori des américains. Dans une vertigineuse épopée, Jon Mooallem relate l’histoire de ces hommes pétris d’ambition, aux destins rocambolesques. Semblant échappés d’un livre à la croisée du western, du roman d’aventure, du récit de guerre et de la fresque d’espionnage, ces personnages incarnent le visage paradoxal d’une Amérique alors tiraillée par le doute.

A ussi grotesque et improbable puisse-t-elle sembler, sachez que cette histoire est aussi vraie que sérieuse. La plupart des faits qui y sont rapportés sont irréfutables. Certains détails ont toutefois résisté à toutes mes tentatives de vérification et demeurent empreints de mystère. J’aimerais expliquer pourquoi.

Ceci est une histoire d’hippopotames, comme annoncé, mais c’est aussi l’histoire de deux hommes à la fois complexes et exceptionnels. Deux espions. Deux ennemis mortels. Chacun rêvait de tuer l’autre et s’attendait à en tirer une grande satisfaction. Des circonstances tout à fait farfelues, dans lesquelles les hippopotames occupent un rôle central, firent de ces rivaux des alliés et, plus encore, des amis. Mais, au bout du compte, leur opposition reprit le dessus.

American Hippopotamus a été traduit de l’anglais (États-Unis) par Hervé Juste et Marc-André Sabourin. Le texte a paru pour la première fois sur le site internet Atavist en 2013, puis sur la plateforme québécoise Inouï. © Atavist Inc. 2013. © Inouï pour la traduction française, 2014.
En partenariat avec Inouï