football américain

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Jack Kerouac halfback:post

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D’abord,

de 1873 à 1934

Le football américain est né sur les campus universitaires vers le milieu du XVIIIe siècle. À ses débuts, le jeu était si violent que les plus grandes universités l’interdirent pendant une dizaine d’années à la suite d’accidents graves.

Mais les bases étaient jetées, et en 1873 le sport réapparaît dans de nombreuses écoles. La même année, les premières lois du jeu sont édictées et les tournois entre universités sont lancés.

En 1880, à Yale, le “père” du football américain Walter Camp invente et fixe les règles les plus importantes de ce nouveau sport pour le démarquer du rugby.

En 1889, le magazine Harper’s Weekly sélectionne la première All-American Team qui fait connaître au public les meilleurs joueurs du pays.

Journal de voyage à La Courneuve:post

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Personne ne devrait raisonnablement douter qu’on voyage autant dans l’espace que dans le temps. Et personne ne devrait ignorer combien est ténue la frontière entre hasard et nécessité dans nos vies. Ainsi ce voyage commence-t-il dans les années soixante, du côté de Bagatelle, un jeudi d’ASSU ou un dimanche de roseraie, sur ces terrains bosselés où j’ai vu des types jouer avec un ballon ovale plus petit qu’un ballon de rugby, qu’ils lançaient comme une torpille, d’une main, et je pouvais voir un lacet blanc sur le cuir marron. Je le lancerai à mon tour, avec nos trois garçons lors de notre voyage d’un été aux États-Unis, puis dix ans plus tard à Noël, dans le parc enneigé derrière Grand Army Plaza. Cet hiver-là, pendant la morte-saison du base-ball, j’avais vu aussi quelques fragments de matchs à la télévision, préludant à la finale du XXXIIe Super Bowl gagné par les Broncos (de Denver) contre les Packers (de Green Bay).

Stratégie de match:post

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Du match même, un spectacle d’hommes aux épaules surdimensionnées qui se démènent sur l’herbe, je ne me rappelle pas grand-chose, voire rien du tout. Nous avons ce soir-là bien joué ou mal joué, gagné ou perdu. Ce que je me rappelle, ce sont les noms de nos tactiques et ceux des joueurs. Nous affrontons l’équipe du West Centrex Biotechnical Institute. Ils sont plus costauds que nous, un peu plus rapides, peut-être même mieux entraînés, mais pour autant que je me souvienne les noms de nos tactiques sont les meilleurs.

À l’engagement, l’équipe à domicile recule pour trouver ses marques, pour prendre son rythme. Sous l’élan du ballon qui vrille, l’autre équipe charge, les exclamations prennent des proportions mammouthéennes, des petites guerres éclatent ici ou là, exultation et premier sang, un casque qui rebondit lumineux sur l’herbe phosphorescente, l’impact à souffle coupé de deux masses destructrices, tout à fait joli à regarder.

On se retrouve au trente et unième yard pour un regroupement.