Nicolaï Lilin est né en Transnistrie, région enclavée entre la Moldavie et l’Ukraine, là où ont été déportés les Urkas, des bandits sibériens parmi lesquels il a grandi. Sur cette trajectoire criminelle précoce, il a écrit un roman étonnant, Urkas (éditions Denoël). Lilin a combattu pendant deux ans en Tchétchénie, sujet et toile de fond de son second roman, Caduta Libera. Il a émigré en Italie en 2003, où il pratique le tatouage sibérien et a fondé un centre culturel, la Kolima.