S’inscrivant dans les pas de l’Américaine Nellie Blye, pionnière du reportage clandestin et d’Egon Erwin Kisch, écrivain et contemporain de Kafka, cette figure du journalisme allemand, née en 1942, s’élève volontiers contre ses pairs abrités derrière une prétendue objectivité qui ne perpétue que l’ordre des choses. Günter Wallraff acquiert une reconnaissance dans les années 1970 après la publication de reportages retentissants où il adopte des identités fictives (sdf, immigré…) pour infiltrer ses environnements cibles. Tête de turc et Parmi les perdants du meilleur des mondes ont paru en France aux éditions La Découverte.