L'Entretien Nº

4

Thomas Panival Bangoura

Souvent, les larmes

Devrions-nous nous résigner à l’indifférence ? Faire semblant de ne pas voir ? De ne pas savoir ? Ceux qu’on nomme les migrants sont de plus en plus invisibles et les récents discours du nouveau gouvernement ne laissent pas augurer d’un changement. Notre nouveau président exhorte à les traiter avec « humanité ». Prenons-le au mot. Écoutons-les. Donnons-leur la parole. Ici, c’est Thomas, il a vingt-deux ans. Il aimerait tant reprendre ses études en cette rentrée universitaire. Pour le moment, il en est empêché. Il n’a pas de papiers.

Crédit photo © Julien de Gasquet